La thyroïde

Les dossiers de la naturo Anne POLLART

Du début de la vie à l’age adulte

Sur l’avant de la gorge dans le creux laryngé se trouve cette glande fondamentale qu’on appelle la thyroïde.

Ceux qui me connaissent le savent déjà, je m’intéresse à la globalité de l’individu, je ne dissocie pas physique et énergie, je vous parlerais donc aussi de la thyroïde au niveau énergétique.

L’être humain n’est pas qu’un être physique, c’est un être d’émotions et d’énergie…

 

Qu’est-ce que la thyroïde ?

La glande thyroïde est une glande en forme de papillon (métamorphose de la chenille en papillonwink) située dans la gorge, très proche de la trachée et juste en-dessous du larynx.

Thyroide


A quoi sert-elle au niveau physique ?

Il s’agit de la glande endocrine principale dont dépend l’équilibre de la croissance et tout le métabolisme humain. Le bon fonctionnement de la glande thyroïde est déterminant pour l’équilibre de l’organisme dans son ensemble et est une des clés d’un bon équilibre hormonal à tous les âges de la vie.

La glande thyroïde :

  → régule la production d’énergie,
  → agit sur le métabolisme des graisses,   
  → a une action fondamentale sur le système cardio-vasculaire,   
  → règle la circulation du sang dans le cerveau,   
  → joue un rôle important dans la qualité des ongles et des cheveux,   
  → régit le fonctionnement du foie, des os et des ovaires, etc.
  augmente la résistance de l’organisme aux maladies infectieuses.

En résumé :

Cette glande dans notre cou s’occupe de réguler la vitesse avec laquelle nous brûlons nos calories. Elle est aussi responsable de la fréquence cardiaque et d’autres rythmes de notre corps.

On la connaît surtout car c’est elle qui gère la façon dont nos cellules utilisent l’énergie pour effectuer les processus vitaux.

 

Au niveau énergétique :

La gorge est le siège du Chakra dit de la Gorge ou Laryngé Vishuddha en sanscrit.
Chakra GorgeChakra Gorge

Ce centre énergétique est celui de l’expression de soi, de la façon dont nous nous positionnons par rapport au monde extérieur. Il représente notre capacité à reconnaître et à exprimer ce que nous sommes et à recevoir ce qui peut nous enrichir, nous nourrir, nous faire grandir.

C’est le siège de notre potentiel d’expression. Dans cette capacité à s’exprimer, la thyroïde participe fondamentalement à la conscience de soi. Elle nous permet de développer notre voie intérieure.

Elle est en bonne santé si nous avons conscience de notre mission, si nous sommes fidèles à ce que nous ressentons au plus profond de nous, si nous savons percevoir et exprimer notre vérité, si nous savons parler et communiquer clairement, si nous savons nous faire entendre sans devoir hurler, si nous savons décoder les messages de notre corps. Si ce que nous faisons dans notre vie est en lien avec notre « mission » intérieure et nous épanouit.

Ce centre énergétique fait le lien entre les émotions, l’intellect, le cœur et la tête. Il est le lien entre les chakras supérieurs dits spirituels et ceux inférieurs dits physiques et d’ancrage. C’est le centre de l’expression du moi spirituel, qui aide à établir le détachement, le calme et la paix intérieure.

 

Développement et maturation de la thyroïde :

Une carence en Iode pendant la grossesse et les 3 premières années de la vie engendreront des altérations irréversibles selon les individus (intelligence réduite, atrophie des glandes sexuelles mentale, physique et sexuelle.

La maturation de la thyroïde se fait entre 18 mois et 7 ans.


L’enfant : ce glandulaire inconnu :
http://www.endocrino-psychologie.org/jean-du-chazaud/91-l-enfant-ce-glandulaire-inconnu.html d’après le docteur Gautier.

Voici un extrait : « Ainsi Gautier découvrit que l'en­fant est sous la domination de la glande surrénale de 0 à 1 an, sous l'influence de la thyroïde de 1 à 7 ans, sous celle de l'hypophyse de 7 à 11 ou 12 ans, de la génitale à partir de 11 ou 12 ans.
……. C'est ensuite la période où la thyroïde, dont l'hormone est nécessaire aux enregistrements nerveux et à la for­mation des automatismes, devient plus fonctionnelle pour que l'enfant puisse acquérir son langage et la vie de relation.
C'est en effet le moment où il commence à marcher, à articuler ses premiers mots. Puis, il devient remuant, aime jouer, courir, appré­cie les contes dont se régale son imagination, car, agissant sur le cerveau, la thyroïde donne l'imagi­nation. L'hypothyroïdien congénital, en revanche, (myxœdémateux, cré­tin congénital, mongolien), n'ac­quiert pas de langage correct et ne marche que très tard. Une preuve supplémentaire de cette activité thyroïdienne : le métabolisme ba­sal est le plus élevé à 5 ans. A partir de 5 ans, il décroît imper­ceptiblement pour se stabiliser………..Prenons le cas de la thyroïde. En raison de son principe d'oxy­dation, l'hormone thyroïdienne aug­mente tous les fonctionnements, tous les métabolismes. Elle est physiologiquement signe de vivacité, de rapidité, d'efficacité. De l'extrait thyroïdien sur une plaie augmen­tera la cicatrisation dans d'énormes proportions. Elle maintient nos constantes vitales et est synonyme de vie.
Cette action qu'elle exerce physiologiquement, elle l'exerce aussi intellectuellement. Le sujet est alors vif, comprend vite, aime aussi la vitesse, aime la vie par dessus tout, est extrêmement sensible et impressionnable et il s'adapte très bien mais se soumet aussi trop facilement. »

S’il existe une perturbation de la maturation, alors il pourrait y avoir une pathologie thyroïdienne au cours de la vie.

 

Les chiffres :

6 Millions de français sont touchés par un dysfonctionnement thyroïdien (soit 10 % toute population confondue).

12 à 25 % des femmes sont carencées en iode.

11.3 % d’hommes et 14.4 % de femmes souffrent de goitre en 2000 (déficit en iode).

7  fois plus de problèmes thyroïdiens chez les femmes que chez les hommes

 

Les grands types de dysfonctionnements de la thyroïde :

-        L’hyperthyroïdie, lorsque la thyroïde est survoltée ;   

-        L’hypothyroïdie, lorsqu’elle est plutôt fatiguée.

-        La thyroïdite : l’inflammation de la thyroïde

Parmi les types de thyroïdite que l’on connaît, la plupart produisent des symptômes d’hypothyroïdie. La thyroïdite de Quervain, quant à elle, produit principalement de l’hyperthyroïdieToutes provoquent une inflammation de la glande thyroïde.

Nous allons étudier les deux types (hypo et hyper) et voir ce que l’on peut faire pour aider au naturel.
Primo des conseils alimentaires : l'alimentation, pilier fondamental de la naturopathie joue un rôle non négligeable dans ce type de maladies et adopter une bonne hygiène alimentaire sera d'une aide précieuse.

Secondo, les plantes, les oligo-élements….

« Que ton aliment soit ton seul médicament »
« Natura médicatrix » (le pouvoir guérisseur de la nature)
« Primum non nocere » (d’abord ne pas nuire)

– Hippocrate

 

L’hypothyroïdie ou la thyroïde « paresseuse »

Les principaux symptômes d’une déficience de la thyroïde sont :

  → sensation de froid   
  → gain de poids, même sans gros appétit   
  → difficulté à maigrir     
  → sensation de fatigue, même si l’on dort beaucoup   
  → difficulté à se réveiller le matin   
  → perte de cheveux et ongles fragiles   
  → épuisement  
  → irritabilité et sautes d’humeur   
  → perte de concentration et de mémoire   
  → baisse de l’immunité   
  → dépression   
  → constipation   
  → irrégularité du rythme cardiaque    
  → picotements dans les mains et les pieds     
  → irrégularité du cycle menstruel

 

La diététique et l'hygiène de vie

Ce paragraphe est valable pour tous les problèmes de thyroïde quels qu’ils soient : L'alimentation

Optez pour une alimentation hypotoxique, c’est-à-dire sans excitants comme le café, le thé, le chocolat, l’alcool ou le tabac, et sans produits puriniques comme les fromages faits, les viandes rôties et grillées ou la charcuterie.

Réduisez fortement la consommation de graisses saturées et de sucres (biscuits, gâteaux, bonbons, chips, margarines hydrogénées, fritures, graisses cuites, graisses animales : crème fraiche, fromages, etc…, Nutella).

Vous trouverez les protéines dans les œufs, les laitages maigres (de façon raisonnable), les viandes maigres et les poissons au court bouillon, les oléagineux natures (pas grillés salés).

Pour le reste vous insisterez surtout sur les légumes, crus et cuits, éventuellement agrémentés d’un peu de céréales complètes et les oléagineux riches en oméga 3 (Graines de chia, noix, graines de lin).

Plusieurs facteurs de l'environnement agissent sur la thyroïde: 

- L'alimentation: Certains agents chimiques retrouvés dans l’alimentation (pesticides, PBB et PCB, phtalates, dérivés phénoliques) peuvent exercer une action négative sur la thyroïde. On recommandera de manger au maximum biologique.

- De nombreux perturbateurs endocriniens se trouvent dans les produits de beauté, utiliser des produits biologiques évite ce problème.

- Le tabac: le tabagisme affecte la thyroïde en induisant une augmentation de volume. C’est également l’un des facteurs de risque de la maladie de Basedow, maladie auto-immune dans laquelle l’organisme produit des anticorps agissant contre la thyroïde.

 

Aliments goitrigènes :

Certains aliments ont une teneur en nutriments goitrigènes, qui peuvent ralentir le fonctionnement de votre thyroïde (donc à consommer en hyperthyroïdie et à éviter en hypothyroïdie).
Ces aliments (goitrigènes) ne vous sont toutefois pas interdits… à condition de les cuire, car la cuisson inactive ces substances. 

Aliments à éviter

Aliments à privilégier

  • Les crucifères :
    • chou (blanc, rouge, vert),
    • chou-fleur,
    • chou de Bruxelles,
    • brocoli ;
  • les radis ;
  • le rutabaga ;
  • le raifort ;
  • les patates douces.

Produits de la mer :

  • poissons d’eau salée (morue, sardines, etc.)
  • crustacés, fruits de mer ;
  • algues ;
  • les œufs (œuf coque tous les matins)

Remarque : ne pas en manger exagérément des 2 premiers en cas de thyroïdite de Hashimoto (risque de production d'anti-TPO en excès).

  • Le soja (limiter le tofu et le lait) qui inhibe les hormones thyroïdiennes et le traitement à la lévothyroxine ;
  • le manioc ;
  • le millet.

Légumes crus :

  • légumes verts,
  • haricots verts (riches en iode),
  • légumes feuillus,
  • carottes, etc.
  • les fèves
  • avocats

Les arachides :

  • cacahuètes,
  • noix (de pécan, de macadamia),
  • noisettes.

Fruits :

  • fraises biologiques (qui jouent sur les glandes endocrines),
  • Bananes,
  • Noix du Brésil

 

Remplacez le sel de table ordinaire, sel blanc iodé (iodures de synthèses qui engendrent des thyroïdites par du véritable sel marin gris non lavé et non stocké à l’air libre, l’iode étant très volatile. Saler peu ou pas à la cuisson et ajouter ce sel dans un contenant hermétique dans votre assiette pour bénéficier de l’iode.

Celui-ci est non seulement beaucoup mieux assimilé, mais il est aussi une source d’iode naturel.

La graine de courge est très riche en zinc et contient également de bonnes quantités de tyrosine et de sélénium, deux nutriments nécessaires au bon fonctionnement de la glande thyroïde.


Conseils pour tous les types :

En tout premier lieu, les probiotiques pour l’intestin.

Si le microbiote intestinal n’est favorable et la muqueuse intestinale est agressée, il y a une perte d’intégrité de cette muqueuse avec apparition de dysbiose et d’inflammation qui a terme, donne une hyperperméabilité intestinale.

 

Les signes d’une dysbiose sont multiples :

- Diarrhée, constipations…syndrome du côlon irritable
- Signes neurologiques : fatigue chronique, dépression, céphalées, anxiété, pertes de mémoire, pensées confuses, narcolepsie, insomnie…
- Signes dermatologiques chroniques : acné, psoriasis, urticaire, eczéma, prurit, érysipèle
- Infections chroniques récidivantes otites, sinusites, rhinites, pharyngites, laryngites, trachéites, cystites, prostatites, bronchites, vulvo-vaginites
- Problèmes digestifs et gastro entérites
- Symptômes immunologiques: Atopie (allergie cutanée), dermatite atopique, asthme, allergies alimentaires (effet négatif d'une protéase acide, d'anticorps IgE spécifiques, et de l'interleukine 5 (IL-5)
- Signes hormonaux : La conséquence hormonale des dysbioses (entres autres) : une baisse du tonus thyroïdien (T3,T4), dysfonctionnement thyroïdien

Je ne vais pas pouvoir faire tout un cours sur la dysbiose intestinale car cela peut être long et rébarbatif, mais au vu des quelques éléments ci-dessus (et il y en a bien d’autres) vous comprendrez qu’il faut travailler sur ce microbiote intestinal impérativement.

Donc pour tous Probiotiques et Compléments alimentaires pour la perméabilité intestinale. Puisque le dysfonctionnement thyroïdien témoigne en faveur d’un déséquilibre du microbiote et une perméabilité intestinale très sûrement.


L’aromathérapie

En aromathérapie, différentes huiles essentielles activent, régulent ou freinent la thyroïde.

Elles doivent être utilisées en externe à masser sur la thyroïde diluées et/ou en voie sublinguale.

Le conseil d’un aromathérapeute est nécessaire afin de les utiliser au mieux et avec les précautions qui s’imposent.

 

Hypothyroïdie

Régulatrice

Hyperthyroïdie

Myrte à cinéole

Camomille noble

Myrrhe

Giroflier

Romarin verbénone

 

Cannelle de chine

Verveine citronnée

 

 

Les compléments nutritionnels et les plantes pour booster la thyroïde

Pour toute aide concernant la complémentation, un naturopathe est à même de vous guider de façon ciblée et personnalisée.
Un bilan complet lui permet de cerner les carences, les excès, les faiblesses de votre organisme et de vous proposer un conseil personnalisé.
Mais voici un aperçu de ce qui peut aider en fonction des personnes :

Pour tous les dysfonctionnements légers de la thyroïde, prendre tout simplement Iode Oligosol et/ou Thyroïdea 7CH.

On peut aussi travailler avec des plantes de la médecine chinoise tels que le ginseng, le gingembre ou la menthe. Les résultats obtenus ont été très bons quand il s’agit de stimuler ou contrôler les fonctions de la thyroïde.

Pour l’hypothyroïdie, la médecine naturelle utilise l’ashwagandha (le ginseng indien) et le guggul. Ces plantes aident la thyroïde à produire ses hormones. La maca est conseillée lors de la ménopause.

L’iode et la L-tyrosine

Ils sont indispensables à la production des hormones thyroïdiennes.

Pour ce qui est de la tyrosine, l’organisme en produit naturellement à partir d’autres acides aminés.

Mais, avec le vieillissement, cette production se raréfie et une supplémentation devient indispensable à des doses variant entre 100 et 500 mg par jour.

Cela dit, rien n’empêche, en plus de la supplémentation, de manger des amandes, avocats, bananes, fèves lima, graines de courge et graines de sésame qui sont tous d’excellentes sources de tyrosine.

Et, en passant, n’oubliez jamais que la tyrosine favorise également la production de dopamine et noradrénaline, qui agissent favorablement sur la dépression.

Concernant l’iode, sa supplémentation permet d’éviter l’obésité, ainsi que les problèmes de peau, de cheveux et d’ongles, mais il combat également la fatigue, et participe, comme on l’a dit, à la formation des hormones thyroïdiennes.

Il nous en faut de 150 à 200 µg par jour, à défaut de quoi des carences pourront s’installer avec, pour conséquences éventuelles, goitre, frilosité, fatigue générale, obésité, constipation.

Vous trouverez l’iode dans les poissons et fruits de mer, les algues marines, les légumes verts, l’oignon le navet, les pruneaux et les champignons de Paris, le blanc d’oeuf… ou dans le Kelp.

Le kelp (Herbamare http://www.avogel.fr/Produits/Gamme_saveur/herbamare_orig.php) est en effet fort bien pourvu en iode. Cette algue présente un  équilibre minéral parfait.

 

Le zinc

Il renforce le fonctionnement de la thyroïde en contribuant à la conversion de la T4 (thyroxine) en T3 (triiodothyronine), cette dernière étant l’hormone thyroïdienne la plus active.

De plus, une supplémentation en zinc prévient la diminution des niveaux d’hormones thyroïdiennes provoquée par la pratique d’une activité physique.

Personnes à risques de carence en zinc

Personnes en croissance : fœtus, enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes, personnes blessées en cours de cicatrisation

Personnes stressées : personnes subissant un stress psychologique ou physique (notamment les sportifs intensifs)

Personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies : malades, que l’affection soit passagère ou chronique (notamment le sida)

Personnes souffrant de troubles rénaux, de trouble digestifs (maladie de Crohn), d’alcoolisme ou de diabète

Personnes à l’alimentation riche en phytates et/ou relativement pauvre en zinc : végétariens et personnes consommant peu de viande ou de poisson, personnes consommant beaucoup de céréales complètes non fermentées, personnes âgées

Personnes qui transpirent énormément : Sachant que « dans des circonstances normales, environ 0,5 mg de zinc peut être perdu chaque jour par la sueur. »

Hommes : Leurs besoins journaliers sont plus élevés que ceux des femmes, car leur système reproducteur nécessite du zinc.  Chacun son truc, pour les femmes c’est le fer et pour les hommes c’est le zinc ! Le zinc est d’ailleurs un ingrédient clé des compléments alimentaires destinés à augmenter la fertilité masculine.

Certains aliments recommandés dans les conseils diététiques plus haut, comme par exemple la graine de courge, contiennent du zinc. Ou encore le germe de blé 12mg/100g, les graines de sésame 10mg/100g et le tahin blanc 5mg/100g, le cacao 12mg/100g, œuf 7 à 8 mg/100g, noix de cajou 5mg/100g, lentilles 3 à 4mg/100g, les céréales complètes 2 à 3 mg/100g.

Un autre moyen de s’assurer d’un apport suffisant en zinc, consiste à consommer quotidiennement un supplément comme le zinc picolinate.

La dose recommandée est alors de 10 à 20 mg par jour.

Il vous faut simplement consommer ce zinc loin des repas, c’est-à-dire 1 heure avant ou 2 heures après le repas ou au coucher.

Attention : la consommation de café empêche une bonne absorption du zinc.

 

Le sélénium

Pour vous donner une idée de son importance, sachez simplement qu’il est plus concentré dans la thyroïde que dans n’importe quel autre organe.

Il la protège par ses propriétés antioxydantes et agit comme cofacteur en facilitant la production des hormones thyroïdiennes.

D’autre part, il favorise, lui aussi, la conversion de la T4 en T3.

D’ailleurs, chez les personnes âgées, la diminution de la conversion de T4 en T3 est souvent due à une insuffisance de sélénium.
L’aliment le plus riche en sélénium est la noix du Brésil. Noix du Brésil : 1917 ug , Morue : 147 ug, Shiitake(séché) : 136 ug, Oeufs de poisson biologiques : 51 à 65 ug, Graines de tournesol79 ug, Poissons : 30 à 80 ug, Crevettes grises sauvages 39 ug, Oeufs : 20 ug

Malheureusement, il reste difficile, même en mangeant équilibré et naturel, de tirer de l’alimentation les quantités quotidiennes requises en sélénium.

C’est pourquoi mieux vaut prendre ce minéral sous forme de complément alimentaire… lorsqu’on a des problèmes de thyroïde.

La dose recommandée normale est de 200 µg par jour… et il ne faut jamais dépasser cette dose sans contrôle médical ! 

 

Le magnésium

Son emploi est toutefois assez spécifique puisqu’il prévient la diminution de l’activité de la thyroïde consécutive à la pratique d’une activité sportive épuisante, chez les sportifs entraînés comme chez les sujets sédentaires.

Principaux aliments riches en magnésium :

Algues marines, haricots, cacao, germe de blé, pois sec cassés, amandes, noix du brésil, noix de cajou, flocons d’avoine, noix de Grenoble, Figues, dattes et abricots secs, noix de coco séchées.

 

Les plantes

La forskoline extraite du Coleus forskohlii, active l’enzyme adénylate cyclase qui augmente l’adénosine monophosphate cyclique dans les cellules avec, comme conséquence, d’accroitre la production des hormones thyroïdiennes et de stimuler leur libération.

L’ashwagandha a une action reconnue sur la glande thyroïde et est réputée pour ses propriétés reconstituantes et adaptogènes contre les effets du stress.

La dose recommandée, pour agir sur la thyroïde, est de 900 mg par jour (en 2 doses de 450 mg).

A noter que l’action stimulante de l’Ashwagandha sur la glande thyroïde est encore renforcée par la consommation conjointe du Commiphora mukul.

Le Commiphora mukul ou plutôt ses extraits, les guggulstérones, comptent effectivement parmi les meilleurs stimulants de l’activité de la glande thyroïde et accroissent la conversion de la T4 en T3.

C’est d’ailleurs à ces effets qu’on attribue la capacité des guggulstérones à favoriser la perte de poids.

La prise de guggulstérones s’accompagne également d’une diminution des lésions oxydatives au niveau du foie, principal site de stockage de la T4 et de la conversion en T3.

L’apport quotidien doit être de 1200 mg (pour commiphora mukul dosées à 2,5 mg de guggulstérones minimum) à prendre en 4 fois. 

Hedera Helix Teinture Mère, c’est le lierre grimpant, qui stimule la thyroïde et sa sécrétion d’hormones.

A raison d’une soixantaine de gouttes par jour pendant les deux premières semaines du mois, il peut rééquilibrer les hypothyroïdies légères et même avoir une incidence relative sur l’une de leurs conséquences disgracieuses : la surcharge pondérale.

Attention : si les cures d’Hedera Helix TM s’entreprennent sur la durée, toujours à raison de quinze jours par mois, il ne faut surtout pas augmenter les doses quotidiennes car, tout naturel qu’il soit, le lierre est toxique à trop haute dose.

 

A savoir : il existe des compléments alimentaires qui contiennent tous les micronutriments cités ci-dessus et adapté à la thyroïde.

 

Les biothérapiques

En oligothérapie, on recommande Manganèse-Cuivre et Iode, alternés tous les deux jours.

En lithothérapie déchélatrice, les Drs Bergeret et Tétau conseillent des cures de 2 mois avec repos d’un mois, composées comme suit :  

  → le matin : 1 ampoule de Fluorite D8; 1 ampoule de Iodargyrite D8; 1 ampoule d’Azurite D8.  

  → le soir : 1 ampoule de Fluorite D8; 1 ampoule d’Iodargyrite D8.

 

Les thérapies complémentaires

Dans le Yoga, certains exercices stimulent la thyroïde (donc à éviter pour les hyperthyroïdies), à faire 3 fois tous les jours.

 

-        griva-sakti-vikasaka (il existe une video sur you tube)

-        Bhujangasana (Asana du Cobra)

 Asana du cobra

-        Halasana

 

 

-        Dhanurasana

 dhanurasana.jpg

 

-        Shirshasana

 

       

-        Sarvangasana

 

 

 

En Qi Gong, le mouvement de la tortue qui boit de l’eau, à faire une dizaine de fois par jour.
«  Imiter la tortue qui boit de l’eau »: effectuer un mouvement de rotation du cou : dans le plan sagittal décrire un cercle avec la tête 5 fois dans un sens, en imitant la tortue qui boit l’eau glacé d’un lac de montagne puis dans l’autre sens comme si la tortue recrachait de l’eau dans le lac. »  Bien « écraser » le menton sur la poitrine en faisant cet exercice.  Permet de « masser » la thyroïde.

La relaxation, méthode antistress par excellence, offre aussi de belles perspectives d’amélioration… puisque le stress chronique peut causer certains dommages à la glande thyroïde et ralentir l’absorption des hormones thyroïdiennes.

La pratique d’une technique de relaxation, durant 30 minutes par jour, réduira donc considérablement ou complètement les effets néfastes du stress sur votre thyroïde.

Parfois, cette seule pratique fait disparaître vos symptômes et rétablit le fonctionnement normal de votre glande. 

 

L’hyperthyroïdie, ou la thyroïde « surexcitée »

 

Les principaux symptômes d’une hyperthyroïdie sont :

  → nervosisme  
  → tremblements  
  → palpitations  
  → bouffées de chaleur  
  → transpiration  
  → diarrhée  
  → maigreur  
  → insomnie  
  → faiblesse  
  → règles peu abondantes  
  → exophtalmie  
  → goitre

 

Avant tout, et plus encore que dans l’hypothyroïdie, éviter le stress!

S’abstenir de tout ce qui peut le provoquer ou l’augmenter… et qui n’est pas indispensable, comme les spectacles ou sports violents, ou encore la recherche de conflits… Tout ce qui fait monter l’adrénaline !

Et puis, bien sûr, en pratiquant yoga, relaxation, Qi Gong, Taï Chi, méditation, etc.

Enfin, en faisant le maximum pour vous assurer des nuits reposantes.

Pour vous y aider, avant de vous coucher prenez un bain calmant avec, par exemple, de l’huile essentielle de lavande (25 gouttes à diluer dans une base moussante ou dans votre gel douche au préalable puis, mettre ce mélange dans le bain), et appliquez une compresse froide à hauteur de la thyroïde.

Bien d’autres huiles essentielles calmantes peuvent aider, mandarine, ylang ylang, petit grain bigarade, marjolaine à coquilles ou des jardins….


La diététique

En ce qui concerne l’alimentation, il suffira – tout au moins en partie – de faire le contraire de ce qui est conseillé au chapitre de l’hypothyroïdie.

Diminuez ou proscrivez le sel marin et tous les aliments riches en iode.

Et consommez des aliments « goitrigènes »  à l’état cru.

Bon à savoir : le maïs est aussi un freinateur de la thyroïde.

Pour le reste, surtout si vous avez perdu beaucoup de poids, compensez à l’aide d’une alimentation très riche en protéines et même, d’une manière plus générale, en calories… sans pour autant faire des excès ni avaler des protéines de bodybuilder (qui sont mauvaises pour la santé dans leur composition et pour les reins) !

En fait, il est plutôt conseillé de multiplier le nombre de repas quotidiens, plutôt que de trop manger au cours d’un même repas.

Enfin, les boissons et aliments excitants, comme le café, le thé ou le chocolat, doivent vraiment être bannis.

Les compléments

L’essentiel de la supplémentation porte sur des vitamines.

La vitamine A

La plus efficace, mais dangereuse en complément alimentaire à hautes doses et sur le long terme, est la Vitamine a qui ralentit effectivement la thyroïde…. Donc autant consommer des aliments riches en vitamine A ce qui évite le surdosage.

Ci-dessous une liste des aliments riches en vitamine A

Quelques aliments riches
en vitamine A ou en bêtacarotène

Portions

Vitamine A
(µg*)

Huile de foie de poissons

100 g

18 000 à 120 000 ug

Foies de poissons

100 g

3 000 à 300 000 ug

Abats de dinde, braisés ou mijotés

100 g

10 737 µg

Foie de boeuf, sauté ou braisé

100 g

7 744-9 442 µg

Abats de poulet, braisés ou mijotés

100 g

1 753-3 984 µg

Jus de carotte frais

125 ml

1 192 µg

Patate douce (avec la pelure), cuite au four

100 g

1 096 µg

Potiron, Potimarron

125 ml

1 007 µg

Beurre

100 g

700 ug

Carottes, cuites

125 ml

653-702 µg

Jaune d’œuf

100 g

570 ug

Poissons gras

100 g

200 à 800 ug

Épinards, bouillis

125 ml

498 µg

Chou vert frisé, cuit

125 ml

468 µg

Chou cavalier, cuit

125 ml

408 µg

 

Les autres vitamines

Les vitamines C et E, et les antioxydants constitueront un soutien… ce qui ne veut pas dire qu’elles sont inutiles, même si elles n’ont
pas d’action directe sur la thyroïde. Elles réparent simplement les conséquences néfastes de l’hyperthyroïdie sur votre organisme.


Les minéraux

Le zinc et le calcium comblent les carences induites par l’hyperthyroïdie… sans lutter directement, non plus, contre ce dysfonctionnement.

 

Les plantes

En phytothérapie, la première plante est certainement le lycope dont on sait qu’il inhibe les effets stimulants de la TSH sur la thyroïde, qu’il diminue le volume de la glande et évite tachycardie, tremblements et angoisses.

Mais on y ajoute toutefois volontiers des calmantes.

Le traitement classique en phytothérapie est donc :

  → Lycopus europaeus TM, cinquante gouttes à midi et au dîner  
  → Tilia bourgeons macérât glycériné 1D, cinquante gouttes le matin  
  → Crataegus TM, cinquante gouttes au coucher

 

A noter que la médecine chinoise dispose d’une préparation phytothérapique traditionnelle: Long Dan Xie Gan Wan.

 

Les fleurs de bach 

Parmi les élixirs de Bach, on conseille « Impatiens » qui s’emploie classiquement lorsque la tension mentale est extrême, et, plus généralement, quand le sujet est impatient, toujours pressé, irritable, agressif, impulsif, autoritaire, précipité, colérique, surmené. Les somatisations habituelles, accompagnant ces états, sont les douleurs subites, les crampes, les tensions du dos, des mâchoires ou des épaules, la mauvaise digestion, l’hypertension artérielle et, bien entendu, l’hyperthyroïdie.

 

L’organothérapie

Enfin, peut aussi être d’un grand secours, notamment avec le mélange de Thyroïdea 7CH, Thyréostimuline 7CH et Hypothalamus 7CH, à raison d’une ampoule une fois tous les deux jours, à jeun.

L’aromathérapie

Voir dans le paragraphe hypothyroïdie

 

Enfin un dernier conseil pour clôturer ce dossier, consulter un naturopathe pour vous faire aider, il sera à même de vous conseiller dans les choix qui vous conviennent, ainsi que leur qualité.
N’achetez pas n’importe quel produit sur internet. Il faut des connaissances importantes sur les produits ou par exemple pour les plantes comme les « titrages » en principes actifs du produit, ce qui est rarement spécifié sur internet. Rappelez-vous que tout produit naturel reste actif et qu’il faut être prudent dans la prise de celui-ci.

 

 

 

*Les informations disponibles sur ces « supports » (dosages, associations, indications) sont mises à votre disposition à titre informatif. Elles représentent la synthèse de différents ouvrages de référence en la matière. Elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale ni même engager notre responsabilité.

 

la-thyroide

Commentaires

#49 - Anaellenaturo
31/03/2021 à 10:40

Article très complet et synthétique en même temps.
Bravo !


#43 - MARINETTEMARS
30/08/2020 à 10:42

Hello tout le monde,
j'ai ete diagnostiquée hashimoto il y a 6 ans. Bien sur, on m'a mis sous traitement tout de suite, bien que je me demandais si cela était vraiment necessaire, je n'ai pas été écouté. Les differents andocrinologues ne m'ont donné aucun conseils concernant la nouriiture et le mode de vie à adopter, ce qui est pourtant essentiel si l'on veut déjà sortir la tete du trou.
Bref, je me suis écoutée, j'ai lu beaucoup d'articles, fais des recherches et je suis allée voir une homéopathe qui m'a bien conseillée, depuis elle est mon médecin, j'ai arrété le traitement, cela a été très dur car on passe par pas mal d'étapes pour que le corprs se remette à fonctionner correctement mais c'est génial, on sent vraiment une différence avec médicament et sans.
Je ne mange pratiquement plus de gluten et de produits laitiers ce qui change beaucoup de choses au niveau de la fatigue, et puis je me suis calmée, mentalement, j'ai revu mes priorités et compris que le stress joue un role essentiel dans nos comportements thyroidiens .
Voila, je suis toujours en recherche du mieux etre pour a maladie mais ces transformations m'ont pouvé que ce n'était pas en vain.
Courage et force a toutes et tous 

Marina


#31 - ilham
23/02/2019 à 12:33

Bonjour, 
Je te remercie énormément pour ce partage d'informations. 

Je souffre d'hypothyroidie legere depuis un moment. Par intuition, Je refuse de suivre un traitement hormonal. Pourquoi? parce que je sais que cette maladie est la manifestation d'un déséquilibre énérgétique, une mauvaise hygiene de vie, la cigarette... Faut-il choisir la facilité et céder aux traitements rapidements prescrits par les médicaments? ou prendre le temps d'écouter mon corps et faire un peu plus d'effort pour réguler la fonction ma thyroide? Mes douleurs msuculaires, problemes de concentration, et fatigue matinale me poussent aujourd'hui à prendre la décision d'arreter la cigarette comme début, reprendre doucement l'activité physique et donner l'occasion à mon corps de guérir. Je testerai tes recommandations ;) 
Ton article tombe pile poil avec mes reflexions et mes questionnements. Je t'en remercie encore une fois. 


#29 - Bridget
01/10/2018 à 16:05

j’ai Beaucoup apprécié toutes vos informations, mon problème ma thyroïde est complètement sèche sans avoir été détruite par des anticorps. je suis depuis 25 ans Les suggestions que vous proposez (les graines, noix, légumes, poissons, pro-biotiques etc) mais depuis le bouleversement thyroïdien de l’année  dernière je suis hyperactif et donc j’ai peur de déstabiliser de nouveau mon organisme, même avec un faible dosage. Et très peu de personnes pour oser, nous orienter et nous aider vers ces traitements naturels que vous proposez.
Je voudrais savoir peut-on se passer définitivement de Euthyroid ou de toutes autres substances chimiques  «dans mon cas »?
Et y a t-il un moyen de raviver cette glande sèche? Merci


#26 - Joyce
31/07/2018 à 18:55

Bonjour, étant continuellement à la recherche de solutions naturelles pour soigner l'hyperthyroidie et l'hypothyroidie, vos informations sont rassurantes.
Questions :
- est-ce que l'on faire confiance à un naturopathe quel qu'il soit pour être suivi.
-demander au médecin traitant une prescription médical pour une prise de sang si ce dernier n'assure pas le suivi, est-ce que cela peut poser problème. Je vous remercie pour votre réponse. Cordialement.


#24 - Mamaya Sky
31/10/2017 à 12:04

Je vous remercie pour tous les informations citees ,j `ai un goitre a 2 nodules ( 11 et 8 mm ) j`ai pris le Levothyrox durant un trimestre mais j`avais des effets secondaires ( fatigue ,vertiges ,douleurs articulaires  ....et j`en passe  ) j`ai arrete le traitement et me revoila en forme ,je crois que  se soigne naturelement est meilleur donc j`ai opte pour cela ,merci beaucoup .


#23 - Patty
14/10/2017 à 15:30

Bonjour,
Tout d'abord je vous remercie beaucoup pour votre article. Il se trouve que j'ai la maladie d'Hashimoto depuis + 15 ans et je ne l'ai jamais soigné. Pas de Lévothirox, ni de régime... rien. Depuis quelque temps j'ai un début de goitre qui a grossi beaucoup et qui me gêne parfois. Donc retour chez l'endocrino, échographie, le nodule est très gros et on me conseille l'opération. Aussi je cherche des alternatives pour éviter l'opération si c'est possible ? j'ai démarré l'acupuncture depuis peu, qui bien-sûr m'a préconnisée un régime alimentaire sans blé. Elle cherche à refaire fonctionner le fois, la rate, les reins que l'énergie puisse recirculer. J'avoue que j'ai l'impression de m'y prendre trop tard ! et j'essaie de sauver le cou(p) pour ne pas avoir recours à l'opération. Alors tous les conseils sont bienvenus. Merci


#22 - mima
02/10/2017 à 20:34

Bonsoir Anne,
Je trouve votre article vraiment très complet. Merci. Je viens de découvrir que j'ai des anticorps anti tpo à 240, valeur norme inf. à 34. Les t4 et t3 sont encore ok même si dans la moyenne basse. Mon généraliste veut me mettre sous levothyrox alors que mon endocrino me propose de prendre de l'iode+l-tyrosine. J'avoue que je suis perplexe sur l'iode (je ne sais pas si je suis carencée mais il y a de fortes chances car je ne mange jamais de poisson, crustacés, etc...) Mais je ne comprends pas bien cette approche qui consiste à booster la thyroïde alors qu'il y des anticorps (je rejoins clo), quid de la réaction du système immunitaire ? mais j'aimerais y croire car je ne veux pas tomber dans la spirale infernale du levo. Et je pense aussi qu'en réduisant voire en éliminant le gluten, les résultats sont peut-être là ? 
Qu'en pensez-vous ? Merci encore


#20 - clo
14/04/2017 à 23:36

Dommage vous citez seulement Hashimoto mais aucun conseil dans ce cas car on ne peut pas prendre les stimulants de la glande thyroide qui vont stimuler les anti corps et l'inflammation. Alors que faire ?
Merci.


#19 - caro
02/04/2017 à 01:40

bonjour,

moi aussi je suis en hypothyroidie de hashimoto sous levothyrox depuis plus de 10 ans je viens seulement de comprendre que cela atrophiait ma thyroide, n'ayant plus besoin de fonctionner...
Je vous remercie pour tout vos conseils alimentaires, physiques et compléments.
Je suis anémique également depuis aussi longtemps
Jai décidé de me soigner naturellement 
ya du boulot...
Je vous remercie 

cordialement


#18 - ROSE
10/02/2017 à 12:54

Bonjour,

Je découvre votre site. Merci pour les informations très détaillées que vous communiquez concernant les problèmes de thyroïde. Je souffre d'une trhyroïdite de hashimoto que je tente de soigner naturellement. Mêmesi l'on connait les complémentsnécessaires au bon fonctionnement de la thyroïde, le problème est de savoir quels sont les bons dosages !
En tous cas, je vais me pencher sur vos informations et peut tre que j'y verrais plus clair après à ce sujet.
Cordialement


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