La phylogénie et la naturopathie : primum non nocere

Actualités Anne POLLART

La phylogénie, c’est quoi : La phylogénie, c’est l’étude de l’évolution des organismes vivants, de la création à maintenant.

Pourquoi travailler en naturopathie sur le principe de la phylogénie ?
Avec un remède (quel qu’il soit, chimique ou naturel), plus on est spécifique plus on est toxique. Cela veut dire que si nous travaillons sur un ou plusieurs systèmes, dans le but de réguler l’homéostasie* le plus naturellement possible en étant le moins interventionniste possible, notre façon d’agir n’est pas toxique pour le corps.
Plus on agit sur un organe seul (et non sur un système ou plusieurs systèmes) plus on est spécifique, que ce soit de façon naturelle ou chimique, plus on risque de déséquilibrer tout le corps et son système. Le corps travaille en symbiose et communique avec tous ses éléments, travailler sur un élément, nuit au reste.
Travailler dans ce sens est primordial.
Revenir aux origines de la création, avec des remèdes proches, permet d'être le moins spécifique possible et donc non toxique.
Il est parfois indispensable de redonner une information et travailler en spécifique mais tout à fait passagèrement.

« Primum non nocere » d’Hippocrate (en premier, ne pas nuire)

Si votre corps manifeste des signes par exemple un déséquilibre hormonal, plus nous travaillons directement en donnant une information hormonale extérieure, plus on est toxique pour d’autres systèmes ou d’autres fonctions. En effet, le déséquilibre hormonal n’étant que le résultat en bout de chaine d’un déséquilibre de plusieurs fonctions, de plusieurs systèmes*.

Les remèdes les moins spécifiques (donc les moins toxiques) se situent aux origines de la création. Plus nous sommes proche des origines de la création, plus nous travaillons sur l’ensemble du corps, moins nous sommes spécifiques. Au commencement était la bactérie à  l’origine de toute vie, puis viennent par ordre les  algues bleues, puis algues vertes et brunes, puis les champignons, et enfin les lichens, dans l’ère primaire.

Tous sont peu spécifiques et donc peu toxiques, soit ils renforcent, réharmonisent, redonnent une information ou apportent des éléments vitaux à  un ou  plusieurs systèmes, renforcent, etc. Un bel article est réservé aux champignons.

* L'homéostasie correspond à la capacité d'un système à maintenir l'équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes. À l'échelle d'un organisme, il s'agit de l'ensemble des paramètres devant rester constants ou s'adapter à des besoins spécifiques, comme la température corporelle, la glycémie, la pression sanguine ou le rythme cardiaque.

Le concept de l'homéostasie aurait été évoqué pour la première fois en 1866 par le médecin et physiologiste français Claude Bernard. Aujourd'hui, le concept a pu s'élargir à d'autres systèmes que ceux purement organiques, et peut s'appliquer aussi à un écosystème (nous sommes tous interreliés).


*Les systèmes du corps humain: https://www.doctissimo.fr/html/sante/atlas/niv2/atlas-anatomique-grands-systemes.htm

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