Choisir sa protection solaire

Santé Anne POLLART

Le soleil, les terrasses, les vacances, riment avec crème solaire, Produit phare de l'été, la crème solaire est indispensable pour se protéger du soleil. Depuis quelques années l'alerte est donnée sur leur composition. Elles sont  nocives pour la santé et l'environnement. Les crèmes chimiques sont pointées du doigt. Alors doit-on se protéger du mélanome en favorisant nettement  un autre cancer, ou un problème de santé ?

 Le choix de la crème solaire s'avère difficile, et cet article est là pour vous y aider.

Avec une incidence de 3 à 15 cas pour 100 000, le mélanome cutané occupe la neuvième place des cancers tous sexes confondus. La majorité (65-95 %) des mélanomes cutanés sont provoqués par l'exposition aux ultraviolets (UV) naturels (soleil) et/ou aux UV artificiels (cabines de bronzage).Se protéger du soleil

L'application de crème solaire est une précaution quasi entrée dans les mœurs des vacanciers.

Coté environnement :

On estime à 1 litre / seconde la quantité de crème solaire qui se dilue dans les océans, soit entre 6 000 et 14 000 tonnes la quantité déversée chaque année. Dilués dans la mer durant la baignade ou dispersés par le vent sur les plages via les aérosols, les composés toxiques s'accumulent dans le sable et se déposent dans le fond des océans.

Il existe deux principaux types de filtres UV : les formes inorganiques, qui contiennent des particules métalliques, comme le dioxyde de titane (TiO2) ou l'oxyde de zinc (ZnO) et bloquent physiquement les rayons du soleil comme de petits miroirs ; et des filtres UV chimiques organiques, tels que la benzophénone-3 (BP-3 ou oxybenzone) et l'octinoxate (EHMC), qui absorbent chimiquement les rayons UV.

La toxicité des crèmes solaires classiques pour l'environnement a été démontrée par plusieurs études scientifiques ces dernières années. Issus de la pétrochimie, les filtres UV ont en particulier un effet délétère et agressif sur les coraux et sont responsables de leur blanchissement.

Pour un impact écologique significatif, d'autres paramètres doivent être pris en considération. Les matériaux utilisés pour la fabrication des tubes de crèmes solaires comptent. Privilégier les tubes et crèmes biodégradables ou recyclables est bien entendu tout aussi importante pour éviter de contribuer à la pollution des plages et océans.

Coté nanoparticules :

Les crèmes solaires contiennent des Filtres UV minéraux comme le dioxyde de titane et le dioxyde de zinc que l'on retrouve à l'état naturel dans le sable.
Cependant, ces deux composés sous forme de nanoparticules se sont introduits dans nos cosmétiques sans évaluation de leur potentielle dangerosité. Quasi indétectables en raison de leur taille (de l'ordre du nanomètre : 10-9), les nanoparticules ont la faculté de franchir toutes les barrières biologiques.

 Sous forme micrométrique, les poussières de dioxyde de titane sont source d'irritations oculaires et d'irritations mécaniques des voies respiratoires. Sous forme nanométrique, le TiO2 ne semble pas allergène sur la couche supérieure de la peau. Cependant, plusieurs études concordent à dire que l'application de crèmes solaires contenant du dioxyde de titane  est bien loin d’être inoffensive, et pire, encore  sur des peaux lésées ou des sujets présentant une maladie cutanée. Les experts mettent en garde principalement contre l'inhalation des nanoparticules contenues dans les sprays et aérosols, car leur taille leur permet de pénétrer très profondément dans le système respiratoire et de passer dans le sang via les alvéoles pulmonaires. Le dioxyde de titane est classé par le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dans le groupe des substances "cancérogènes possibles chez l'Homme (2B)" depuis 2006. Capables de franchir chez l'homme la barrière hémato-encéphalique, les nanoparticules sont hautement suspectées de provoquer des inflammations et lésions pré-cancéreuses.

On sait que les nanoparticules de dioxyde de titane (TIO2) peuvent  atteindre le placenta et le fœtus. Que la concentration en Titane augmente dans le sérum de la mère, dans le placenta et dans le fœtus. Des anomalies de poids et de développement squelettique ont été retrouvées dans le fœtus entrainant des conséquences dans le développement fœtal.

La mention « nano » est obligatoire sur tous les produits cosmétiques qui en contiennent or, l'association UFC Que Choisir a démontré que cette obligation n'était presque jamais respectée. Dans le cas des cosmétiques certifiés bio, l'utilisation des nanoparticules est réglementée.  Elles sont interdites en dessous d'une certaine taille (100 nanomètres). Une crème solaire « bio » ne vous garantit donc pas l'absence de nanoparticules, mais le fait que les particules étant plus grosses, elles pénètrent moins.

Les filtres minéraux contenus dans les crèmes solaires « bio » doivent en général être appliquées plus souvent et en couche généreuse sur la peau pour une protection comparable à celle de leurs homologues chimiques.

Laquelle choisir :

Je vous ai sélectionné trois articles facilitants :

Cela vous permet de choisir plus facilement, en connaissance pour votre santé et l’environnement de la planète, bien sûr tout concilier est difficile mais tendre vers est un bon début. Si vous avez lu cet article, je suis sûre que vous ferais le bon choix wink

Bel été et bon choix dans votre crème solaire ! cool

La santé de l'homme est le reflet de la santé de la terre. Héraclite

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