La nutrition ou Manger ce qui nous est favorable

Santé Anne POLLART

La nutrition est un vaste sujet qui fait couler beaucoup d’encre :

Aujourd’hui, beaucoup d’informations nous parviennent sur la « bonne façon » de manger ou sur l’alimentation saine, comment s’y retrouver ?

 

Que ton aliment soit ta seule médecine
Hippocrate (460 – 370 avant J.C.),  médecin grec  considéré comme le « père de la médecine».

 

En naturopathie, la nutrition est un pilier essentiel.


Elle
relève de la connaissance de l’individu, de ses besoins, du respect des rythmes saisonniers, de la qualité alimentaire et de l’association correcte d’aliments entre eux.

En effet, ce que vous mangez, c’est ce qui nourrit vos cellules.

 

Donne à ton corps la nourriture et la boisson qui conviennent. 
Pythagore

 

Cette dimension de l’alimentation, celle qui convient à notre corps, est primordiale.

Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition, Institut Pasteur dit à ce propos:
" ... pour nous nutritionnistes, la seule recommandation de bon sens est de dire : si votre alimentation  comprend plus d'éléments favorables et moins d'éléments défavorables, alors vous aurez moins de risque de développer un cancer. Point. On ne s'aventure pas à donner de recette miracle. "

Alors comment savoir ce qui nous est favorable ou défavorable ?

L’organisme, selon son terrain, tolère mieux certains aliments que d’autres. Cette « tolérance » est difficile à repérer.

Elle requiert une connaissance parfaite de son corps et de ses réactions.
De plus, cela présuppose que la force vitale du corps soit suffisante pour engendrer une réaction.

 

Si cela n’est plus ou pas le cas, comment savoir ce qui convient réellement à notre corps ?

 


Personne aujourd'hui ne nie l'importance de l'alimentation dans la prévention des troubles de santé.

Nos gènes n’influencent qu’à hauteur de 25% notre longévité, les 75% restants sont liés à notre hygiène de vie.

Les travaux du professeur Kay-Tee Khaw de l’université de Cambridge (Professeur de gérontologie à l'hôpital Addenesbrook au Royaume-Uni)  et du Medical Research Council ont ainsi démontré que les facteurs qui influent négativement sur notre durée de vie sont l’alcool et le tabac alors que le sport et la bonne alimentation accroissent notre longévité.

Le cancer et la nourriture

  • il est estimé aujourd’hui que l'alimentation influence plus du tiers des cancers
    • de nombreuses études ont montré qu'une consommation accrue en fruits et légumes, représente un facteur clé dans la réduction du risque de cancer.
    Ces aliments contiennent une quantité importante de composés phyto-chimiques qui ont un effet sur la prévention du cancer.

 

Chacun doit donc pouvoir adopter une alimentation conforme à ses besoins, et à son terrain.

Nous sommes donc loin du discours alimentaire de masse qui nous est enseigné.

 

Je vais aborder donc aborder quelques règles qui sont valables pour tous :

 

Manger le plus naturel possible, c'est-à-dire avec le moins d’intervention humaine notamment industrielle.

Les aliments industriels : plats tout prêts, boissons, desserts, gâteaux salés ou sucrés, sucreries, sont à proscrire.

Grand maximum, pas plus de 1 fois par semaine, ou 3 fois par mois.

Notre carte biologique (donc nos gènes…) reconnaît ce qui existe dans la nature, pas les arômes, les colorants, les additifs, les transformations industrielles, les cuissons qui modifient la structure moléculaire des aliments.

Il ne peut les digérer.

 

Manger diversifié, changer d’aliment à tous les repas. Eviter les répétitions. Pas le même repas 2 fois dans la semaine et encore moins dans la journée. Congeler systématiquement si vous ne voulez pas perdre de la nourriture ou apprenez à faire juste ce qu’il faut. Pas de reste. S’il y a des restes c’est que vous prévoyez toujours trop par peur de manquer, et cela vous incite à manger trop.

 

Faire à manger n’est pas compliqué et peut aller vite : légumes vapeurs que l’on sert ensuite avec un filet d’huile d’olive. Viande, Œufs, ou Poissons.

Moins on dénature l’aliment par des mélanges, des cuissons inappropriées, mieux c’est.

 

 

  • Les associations alimentaires

 

Comment digère-t-on nos aliments ?

 

Le temps de digestion des familles d'aliments est très différent.

Exemples :      -  quelques minutes pour les fruits,

  • 30 minutes environ les légumes
  • plusieurs heures pour les légumineuses.

 

L’association de certains aliments qui resteront longtemps dans l'estomac et les intestins entraînent de fait une fermentation et une putréfaction importantes.
Il s'ensuivra une intoxination progressive due à une saturation des organes chargés d'éliminer ces déchets (foie, intestins, reins, poumons, peau, etc.)

 

 

Comment composer ses menus

 

5 règles fondamentales, il faut essayer de les appliquer, surtout lorsque la maladie est présente. Dans ce cas l'organisme a besoin de toutes ses capacités d'auto-guérison pour rétablir son équilibre ; une alimentation trop riche ou trop "variée" l'en empêcherait ou en retarderait l'échéance.

 

Ces grandes règles sont les suivantes, les 4 premières sont valables pour tous, la dernière uniquement pour certains tempéraments :

  1. Les fruits se digèrent mieux consommés en dehors des repas 2h après ou 30 minutes avant (sauf pour les diabètiques)
  2. Faire une large place aux légumes verts (basiques) qui ne surchargent pas l'organisme et qui, au contraire, ont des capacités drainantes.
  3. Les légumes et légumineuses et les céréales s'associent parfaitement entre eux.
  4. Les protéines s'accordent mal avec le vinaigre, le vin, le citron, les tomates...
  5. Les féculents sont incompatibles avec les protéines (adieu notre cher steak-frites ou poisson-riz)    
    La dissociation est utile pour les personnes ayant un système digestif lent, et /ou souffrant de constipation, les personnes pléthoriques (rouges, avec embonpoint important…)
    Mais cette alimentation ne convient pas à ceux qui ont un métabolisme rapide, qui « brûle » vite. Ce sont en général les personnes minces, nerveuses, ou « sèches ».

    Pour ces personnes, l’alimentation dissociée n’est pas souhaitable, du fait d’une assimilation faible des nutriments de part leur constitution, elles vont rapidement se sentir faibles, en état d’hypoglycémie, l’assimilation des protéines ou d’autres nutriments ne pourra se faire correctement.
    Cela ne peut être valable que sur du court terme et pour détoxiner si besoin. 

 

 

 

Exemples non conseillés :

Glucides

Et

Protéines

Riz/Poisson ; Pâtes/Viande ; Steak/Frites

Glucides

Et

Protéines

Ne pas cuire viande et légumes ou céréales ensembles

Protéines

Et

Protéines*

Œufs en entrée, puis une autre protéine : Viande/Poisson

Acides

Et

Protéines

Tomates farcies

Acides

Et

Glucides

Pâtes à la Sauce Tomate

Lait, Laitage

Et

Protéines

Viande puis du fromage ; Omelette au Fromage

 

Consommer Melons, Pastèques, Concombres seuls

Consommer les Tomates avec des Légumes seulement

 

 

Quelques exemples autorisés :

 

Riz à l’Espagnol sans Chorizo

 

Pâtes aux Légumes

 

Viande + Légumes (cuits séparément)

 

Poisson + Légumes (cuits séparément)

 

Œufs + Légumes (cuits séparément)

 

Salade Niçoise

 

Taboulé

 

  • La cuisson des aliments :  
Cru Avantages :

 

Conserve intacts vitamines, sels minéraux et enzymes, pour les fruits et légumes les consommer avec leur peau (La peau concentre 4 à 6 fois plus de vitamine C que la pulpe).

  • Détoxification (favorise élimination des toxines), nettoyage de l’organisme grâce à l’action des enzymes vivantes, des vitamines et sels minéraux
  • Satiété plus grande grâce aux fibres (la digestion des fibres crues est plus longue, certains en font le régime «minceur» par excellence).
  • Eviter les mauvais modes de cuissonqui font perdre un maximum de vitamines ou sont nocifs :
    • la cuisson à l'eau : 50 à 60 % de vit.C - 45 % de vit. B1 35 % de vit. B2 - 15 % de provit. A
    • pour la cuisson en autocuiseur : 20 à 30 % de vit.C - 15 à 20 % de vit.B1 - 15 % de vit. B2 - 25 % de provit. A, les températures trop hautes sont nocives.
    • la cuisson au barbecue : un kilo de viande grillée au barbecue contient autant de benzopyrène que... six cents cigarettes ! Or, le benzopyrène est un agent cancérigène des plus dangereux.
    • Les aliments dorés ou caramélisés sont nocifs, ils créent une réaction de Maillard, Il faut privilégier les cuissons très douces.

 

Mais pour que les vitamines soient intactes il faut aussi :

 

 - un stockage très court à cause de la perte vitaminique, de l’oxydation enzymatique et du développement des micro-organismes.
Stocker au frais les aliments (sauf les fruits tropicaux, comme l’ananas, la banane ou… la tomate !) Au froid, elle développe un stress oxydatif, et la vitamine C s’y détériore plus vite. Au-delà d’une température moyenne de 10-12°C, elle se détériore également, pour la raison inverse…,

 

- un Bain de rinçage des végétaux rapide et sans détrempage (les vitamines partent rapidement dans l’eau)

 

Cru inconvénients :

 

1) Certains nutriments qui ne peuvent être assimilés que cuits, comme :

  • les protéines, animales et végétales,
  • les glucides des céréales,
  • l’amidon des pommes de terre,
  • les précieux anti-oxydants des légumes et fruits colorés (les caroténoïdes, le lycopène de la tomate, la lutéine) ont une plus grande disponibilité cuits
    Ils sont peu sensibles à la chaleur. Les caroténoïdes s’avèrent de sérieux atouts contre les dégénérescences cellulaires, notamment maculaires… DMLA


2) Manger tout cru peut provoquer des fermentations, causant ballonnements et irritations de l’intestin, et l’on a vu des personnes ayant mangé cru durant plusieurs années révéler des pathologies digestives importantes (l’action de la cuisson adoucit les fibres).

 

3) La cuisson détruit les enzymes, les bonnes comme les nocives (car il n’y a pas que des enzymes favorables à l’organisme !)

 

4) Elle détruit les parasites.

Il n’est donc pas conseillé de manger tout cru pour certains, comme les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants en bas âge, les gens fragiles, le cru est inadapté pour les bébés.
Les viandes crues et les poissons crus amènent des parasites qui sont parfois à l’origine de beaucoup de problèmes de santé.

 

 

Conclusions :

 

La solution la plus raisonnable et la plus saine est évidemment de panacher le cru et le cuit !

 

 

 

 

  • Infos supplémentaires :

 

  1. La monodiète

Le principe de la monodiète repose sur l’absorption d’un seul aliment par repas à volonté.

Un repas de midi ou du soir par semaine, voire trois ou quatre repas par semaine (jamais plus de quatre jours d’affilé en tous cas) ou une journée avec un seul repas par semaine, par exemple le vendredi

Elle permet de :

- détoxiner l’organisme
- reposer le système digestif
- intéressante pour perdre un peu de poids.

Adoptez des aliments de saison, chauds en hiver, froids en été, et bio si possible. A répéter pendant 1 ou 2 mois en fonction de votre degré d’intoxination ( la peau est un bon indicateur...). 

Rappelons avant tout qu’un régime carencé peut être excellent sur un plan thérapeutique à condition d’être limité dans le temps.     

Idées de monodiètes.

Pommes de terre, pâtes complètes ou semi-complètes, épeautre, orge, maïs, potimaron, lentilles blondes, vertes ou corail, sarrasin, millet, quinoa, boulghour, flocons d’avoine, riz blanc, complet ou semi-complet, pois cassé en purée ou en soupe, champignons, fenouil, céleri, courges, poireaux, endives, poires cuites ou crues, jus de raisin, raisin frais ou se, pommes crues, bananes crues ou cuites, repas de fruits réhydratés la veille : bananes ou pomme + raisin sec + datte, banane + raisin sec ou figue + poire...

Idées d’assaisonnement de monodiètes.

Tamari, sel, miso, safran, oignons ou échalotes cuites, cumin (permet la digestion du fromage), coriandre, basilic, paprika, herbes de Provence (thym, sarriette, romarin...), sésame (gomasio), persil cru, citron, vanille, cannelle, muscade, sauge, menthe, clou de girofle, réglisse, laurier...

 

 

  1. Les intolérances alimentaires

 

De nombreuses personnes ont une intolérance alimentaire sans même le savoir...
Selon la British Allergy Foundation, 45 % de la population en Europe et aux Etats-Unis serait atteinte d'une intolérance ou hypersensibilité alimentaire. Les allergies alimentaires classiques (IgE spécifiques) seraient impliquées dans seulement 3 %

 

Causes  

Les intolérances résultent souvent de l'interaction de différents éléments. Ceux-ci comprennent :

- Les habitudes alimentaires souvent très monotones : peu de diversification dans les divers aliments, même repas souvent répétés.
- La production industrielle d'aliments
- L’alcool
- Age du 1er contact avec l’antigène (introduction de l’alimentation trop rapide de l’alimentation diversifiée chez l’enfant
- Nature et dose de l’antigène, Fréquence d’administration (chronicité)
- Stress
- Des infections intestinales --> perturbation de la perméabilité de l’intestin grêle
- Médicaments
- Prédisposition génétique

  • Enzymes digestifs insuffisants
  • Présence de vers intestinaux endommageant l’intestin
  • Système immunitaire affaibli (par, par exemple le rayonnement électromagnétique)
  • L’arrivée de produits « exotiques » très récente, ces produits ne devraient être consommés qu’au maximum une fois par semaine. (la banane inconnue au début du 20ème siècle, le kiwi consommation après 1960 ramené par un botaniste.
  • La transformation génétique des aliments (les ogm)

 

Comment

 

Une stimulation continue du système immunitaire et la réaction inflammatoire soutenue par l'ingestion répétée et continue des aliments à risque sont à l’origine d’une intolérance alimentaire.

 

Ces intolérances perturbent la fonction intestinale : les aliments responsables ne sont pas complètement assimilés et les résidus partiellement digérés mobilisent le système immunitaire.
Ces résidus sont reconnus et attaqués en tant que corps étrangers.

 

Le système immunitaire est fortement mis à contribution et affaiblit l’organisme.

 

De plus, cette chronicité conduit à des lésions et des inflammations chroniques
dans certains tissus et à l'apparition de maladies inflammatoires, auto-immunes
et des phénomènes d'allergie et d'hypersensibilité… asthme, eczéma, irritations diverses.

 

Il est important de comprendre que lorsque les « lésions » sont présentes, il est toujours très long, difficile, contraignant de rétablir ces lésions plutôt que de les prévenir.
Surtout dans les intolérances alimentaires, l’organisme se sent agressé par tout, il est devenu irritable…

 

Deux grands champions des intolérances alimentaires : le lait et le blé

 

Le blé

 

Epéautre : 7,2 % de gluten, blé 69 %

 

Le blé, champion au jeu de la multiplication des chromosomes titre l’INRA dans un de ses articles (blé ancien, 4 paires de chromosomes, épeautre 7, blé aujourd’hui 23 paires de chromosomes…

Les blés d’aujourd’hui sont dénaturés.

Ils ont été adapté pour faciliter l’agriculture. Des variétés « modernes » de toute petite taille, qui produisent un grain plus adapté aux exigences de l’industrie agroalimentaire qu’à nos organismes.

La paille courte et le faible système racinaire favorise un type d’absorption de l’azote qu’y s’apparente au gavage.

Ce blé nourrit avec beaucoup d’azote fabrique rapidement des protéines que nous dirons « non solubles » et qui se trouvent être toxiques pour l’organisme :
Cette trop grande facilité de croissance nuit à la qualité en empêchant le développement de nombreux micro-nutriments et en encourageant l’apparition de protéines qui sont à l’origine des allergies (gluténines et gliadines).

 

Lorsqu’au contraire le blé « a faim » d’azote et que la paille est grande, le blé prend le temps d’élaborer des protéines plus complexes dites « solubles ».

 

Ces dernières sont moins élastiques et moins facilement panifiables pour le boulanger, mais sont beaucoup plus adaptées à nos organismes.

 

Le gluten est une protéine du blé, mais est présent aussi dans d’autres céréales, retenir SABO : (Seigle, Avoine, Blé, Orge)



L’’ancêtre du blé est Triticum monococcum (petit épeautre) qui possède le génome AA avec 7 paires de chromosomes», on retrouve ces données sur le site de l’INRA ;
« Le blé Kamut, que l’on fait souvent passer pour ancestral, est lui aussi transformé puisqu’il possède 14 paires de chromosomes ».

Le petit épeautre est donc conseillé pour sa digestibilité et sa richesse en minéraux. Le blé possède lui aujourd’hui 23 paires de chromosomes.

 

La maladie cœliaque

Diarrhées, ballonnement abdominal, douleurs osseuses, déminéralisation, ostéoporose, crampes musculaires, fatigue et anémie, vomissements, langues pâteuse du à mauvaise digestion du blé… sont parmi les symptômes qui se manifestent le plus souvent.
Cette intolérance est due à une incapacité de l’intestin à absorber les protéines du blé (gluten) ou des autres céréales en contenant (retenez SABO : Seigle, Avoine, Blé, Orge. L’épeautre, le kamut et le triticale étant des variétés de blé).

 

Céréales sans gluten : Millet, Quinoa, Sarrazin, Riz, Maïs et un fruit la châtaigne.

 

 

  1. Les produits laitiers ?


    Qu’est ce qui n’est pas toléré dans le lait ?

  • Le lactose, sucre du lait.

Ce lactose se digère de moins en moins bien à mesure que l’on quitte l’enfance, de manière plus flagrante encore lorsqu’on cesse un moment d’en consommer. Il donne lieu à des intolérances plus ou moins marquées qui se traduisent par des ballonnements, diarrhées ou douleurs abdominales…

Elles sont toutefois amoindries lorsque le lait est transformé en fromage ou yaourt. On sait par ailleurs aujourd’hui que le lactose est en partie responsable de la cataracte.

  • Les protéines, les caséines :
    les véritables allergies qui induisent une réaction du système immunitaire sont dues à ses protéines.
    Le lait de vache a trois fois plus de protéines que le lait de femme.

 

Source officielle : L'allergie aux protéines du lait de vache représente 13% des allergies alimentaires de l'enfant

Attention : Les allergènes des laits de chèvres et de brebis sont également très puissants, une très petite quantité de ces laits peut suffire à déclencher une réaction.

 

Les produits laitiers pour avoir des os solides

 

Quand les experts du Programme national nutrition santé et de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) recommandent trois ou quatre laitages par jour pour prévenir l'ostéoporose, on pense que ce conseil s'appuie sur des preuves irréfutables.
Plusieurs enquêtes et études montrent qu'il n'en est rien.

 

  • Roland Weinsier, de l'université de l'Alabama, qui a analysé les résultats des 57 études publiées sur le sujet :
    «On a du mal à voir l'intérêt des laitages parce que leur bénéfice sur la densité osseuse est extrêmement faible.»

  • L'Organisation mondiale de la santé, nous a informé que les pays qui consomment le plus de produits laitiers détiennent les records mondiaux de... fractures du col du fémur !
    - Ils font également face à une épidémie de diabète infantile (dit «de type 1» DID) sans précédent. Introduits trop tôt dans l'alimentation, ils déclencheraient chez certains enfants une maladie auto-immune responsable de la destruction des cellules du pancréas.

 

  • Consommés aux doses officielles, les laitages abaissent notre niveau de vitamine D, substance connue pour ses effets anti-cancer et de fixation du calcium.

 

  • Autres problèmes:
    - Les études publiées à ce jour suggèrent d'ailleurs une «association positive» entre laitages et cancer de la prostate. Pas de preuves formelles, certes, mais une inquiétude. Une de plus.
    Dorénavant l'Institut américain de recherche sur le cancer recommande de consommer des laitages «avec modération».
    C'est aussi le message de l'Ecole de santé publique de Harvard.

 

- les problèmes de poids :  

Le veau doit doubler son poids de naissance en deux mois alors qu'il en faut six au nourrisson.

Le veau a donc des besoins en protéines et en sels minéraux beaucoup plus importants.

Ceci est valable pour le nourrisson et que penser de l’adulte qui n’est plus en pleine croissance ?
- Le développement du Cerveau chez l’enfant :

Le cerveau du veau croît deux fois moins vite que le cerveau du nourrisson.

 

A savoir :

 

  • Le Programme national nutrition santé, lancé en 2000, dont le responsable détient 16 liens avec l'industrie agro-alimentaire, dans les secteurs des céréales, du lait, des viandes, des graisses.
    À l'afssa, près de 65% des experts ont des liens avec l'industrie, et tous ne les déclarent pas. 

 

  • Les ossements d’homo sapiens, qui ne se nourrissaient que de chasse, de pêche et de cueillette, ne laissent apparaître aucune forme de décalcification, ni d’ostéoporose, de rachitisme, de tuberculose ou de tumeurs osseuses malignes et très peu de caries dentaires.
    Ce qui ne fut plus le cas quelques milliers d’années après, lorsque l’homme se mit à consommer les produits issus de l’agriculture.

 

  • Autre argument à charge, la civilisation égyptienne : les problèmes de santé de cette population sont arrivés avec le blé et le miel, que les Égyptiens se mirent à consommer abondamment.
    L’étude des momies prouve qu’à partir de cette période les Égyptiens étaient souvent obèses et très marqués au niveau cardio-vasculaire. On sait également qu’ils souffraient de terribles maux dentaires.

 

  • Les vaches donnent du lait avec du calcium et pourtant elles ne mangent pas de lait…
  • Dans la nature, les animaux sevrés ne boivent plus de lait… Il n’y a que l’homme.
  • Les pays qui ne consomment pas de lait (japon-inde-pérou) se portent très bien ne souffrent pas d’ostéoporose et de problèmes à la ménopause.
  • La santé et la solidité des os dépendent de l’hérédité pour 70 % à 80 %. L’ensemble des autres facteurs, y compris la consommation de calcium, ne comptent donc que pour les 20 % à 30 % restant.
  • Les autres facteurs les plus importants qui influencent positivement la santé des os sont : l’apport en vitamine D, l’exercice physique, la consommation de fruits, de légumes et de poisson gras et d’huile de foie de poisson.
  • Ceux qui l’influencent négativement sont : le tabagisme et la surconsommation d’alcool, de protéines animales, de sel (sodium) et apport trop important d’aliments acides ou acidifiants dans l’alimentation.

 

Conclusion

 «Mieux vaut consommer des laitages avec beaucoup de modération» voir pas du tout pour certains.

Chaque jour, un aliment source de calcium suffisent : laitages mais en privilégiant les fromages au lait cru,
Pas de lait, ni Pasteurisé et surtout pas UHT (le pasteuriser tue les vitamines et le «caramélise», le UHT modifie les structures protéiques du lait et les rend non assimilables, voire toxiques).

 

Pas de lait et produits laitiers ou vraiment avec parcimonie les personnes qui font de l’eczéma, de l’asthme, maladies auto immunes, problèmes de santé en général…

 

d)        La question qui revient souvent est : oui mais le calcium ?

 

Sources de calcium végétal très bien assimilé

  • Persil cru, persil séché
  • Algues marines
  • Poudre d’huîtres
  • Spiruline
  • Purée de sésame demi complet
  • Germe d’orge
  • Mélasse
  • Amandes
  • Noisettes
  • Sardines
  • Cresson
  • Crevettes fraîches
  • Figues sèches…
  • Figues

 

 

Conclusion sur les intolérances alimentaires 

 

Quand les manifestations corporelles sont là, il est donc essentiel pendant un temps pour mettre au repos ce système, de ne consommer aucun de ces produits. Quand les diverses manifestations corporelles ont disparues, on peut réintroduire en toutes petites quantités ces produits. Mais ils ne seront jamais tolérés en quantité normale.

Voir à partir de quelle quantité le corps réagit. C’est ce qui nous sera adapté.

Comment connaître ce que je ne digère pas : vous apprendrez à le ressentir en regardant comment vous êtes après l’ingestion de certains aliments :

 

  • les avez-vous digérés facilement ? Eructations, sensation de lourdeur, ballonnements et de lenteur et fatigue dans la journée après l’absorption de l’aliment.
  • Si la faim ne se fait pas sentir pour le prochain repas…
  • Le lendemain diarrhées, fatigues

 

Certains peuvent être intolérants à des aliments qu’ils absorbent chaque jour sans s’en rendre compte, déterminer les aliments incriminés leur permet de gagner en santé et en vigueur.

Si on a un doute, ne pas manger cet aliment pendant 3 semaines et regarder comment on se sent.

 

 

Ne Pas Oublier :

 

  • D’utilisez du sel gris complet et éventuellement tamari, gomasio, tahin, aromates, épices, levure de bière maltée en paillettes à saupoudrer.

 

  • Manger des légumes crus et des légumes cuits : cuissons douces, de préférence au "cuit-vapeur", ou juste saisi au wok comme les orientaux (pas d’autocuiseur)
  • Evitez les grillades, les cuissons à feu trop fort, les cuissons au beurre (préférez l’huile d’olive) le papier d’aluminium est à proscrire, pour les papillotes : utilisez du papier sulfurisé et pour les emballages, du film étirable,

 

  • Ne pas utiliser pour cuisiner les ustensiles avec du Téflon ou de l’aluminium, préférer l’inox ou la terre qui sont les meilleurs matériaux.
  • Fuyez le four à micro-ondes.

 

  • Pour la viande ou le poisson, n'achetez que des produits de la plus haute qualité.

 

  • Pas de desserts sucrés, ni de fruits en dessert, tout au plus le dimanche une tarte en dessert. Pas non plus de dessert tout préparés ou industriels. Tout au plus une amande chocolatée avec le café, le thé ou la tisane.

 

  • De goûter : fruits, fruits secs : pruneaux, figues, dattes, Oléagineux : amandes, noix, noisettes, noix de macadamia, noix du brésil, noix de pécan (pas salées ni grillées)

 

  • Diversifier les légumes : potiron, potimarron, courgette, céleri rave ou branche, navet rond ou blanc, choux rouge, blanc, vert, choux chinois, rutabaga, radis noir (en salade c’est très bon), panais, patate douce, salsifis, crosne, endive, radis, choucroute, topinambours, pois mange tout….
  • Que l’équilibre ne fait pas grossir, l’huile crue et les oléagineux sont très important dans l’équilibre des cellules et ne font pas grossir. La consommation de l’huile de colza apporte les acides gras essentiels OMEGA 3, importants dans beaucoup de mécanismes du corps.

 

  • Une alimentation déséquilibrée et pauvre en protéine fait grossir, se nourrir uniquement de salades ou de yaourt est nuisible à la santé et fait grossir.

 

  • Les aliments sains sont tous ceux que la nature nous donne et non pas ceux fabriqués ou transformés par l’industrie agro-alimentaire. Privilégiez les aliments n’ayant subit aucune transformation et les plus frais possibles

 

  • Bougez, faites de l’exercice, c’est bon pour votre corps.

 

  • Pour bien vous porter, les aliments acides et acidifiants sont à équilibrer avec les aliments basiques,

C’est important, voire éliminer temporairement les acides et acidifiants afin de retrouver un équilibre.

Vous souhaitez aller plus loin, prenez un rendez-vous nutrition, non pas pour un régime, mais pour une réforme alimentaire douce et durable. Votre corps vous montrera tout ce dont il est capable quand on lui donne le bon carburant ;-)

 

 

 

 

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