Phytothérapie, revenons aux valeurs sûres

Actualités Anne POLLART

Simple, pas cher, biologique, rapide, efficaces, remèdes issus des plantes, remèdes de santé d’antan

Depuis la nuit des temps, les civilisations, en élaborant des remèdes botaniques, ont tissé avec les plantes des liens uniques afin de préserver leur santé. Au travers de nombreuses galéniques (baumes, onguents, macérâts, liqueurs, tisanes, décoctions…) les êtres humains ont su tirer profit de la quintessence du végétal.

Le médicament

Quelques siècles plus tard, en développant le médicament sous forme de molécule de synthèse brevetable, la médecine contemporaine a mis en sommeil ces pratiques ancestrales issues de la phytothérapie. Aujourd’hui, alors que nous constatons les limites du tout médicament « roi », renouer avec cet héritage pharmacologique local s’inscrit parfaitement dans une dynamique de médecine intégrative et préventive.

Qu’est-ce qui vous fait croire que les plantes exotiques seraient  plus efficaces ?

La « tendance » est aux plantes venant d’Australie, d’Inde (moringa, bacopa monnieri, etc…), d’amazonie et sri lanka (urucum, gomphrena, acaï, camu camu)…

Elles font des kilomètres, pillent les ressources locales, ne sont pas issues du travail équitable, voire issue du travail d’enfants. Ces plantes qui ont été peu étudiées et pour lesquelles nous avons peu de recul par rapport aux plantes de notre biotope local, que l’on connaît depuis des siècles. Qui plus est, que votre ADN ne reconnaît pas (nous sommes nés en France).

Exotisme ? Tendance de croire qu’elles fonctionnent mieux que ce que nous avons chez nous ?
On vous le fait croire. Non, elles sont simplement et encore commercialement intéressantes !

Tout ce qui est issu du biotope local est bien meilleur à tous points de vue !

Pourquoi ?

Les plantes fabriquent des substances pour se protéger de leur environnement et pouvoir se développer. Ces substances odorantes et volatiles sont produites par des cellules végétales spécialisées et stockées dans de petites poches situées dans les feuilles, les fleurs, les tiges, le bois, l'écorce, la résine, les graines...

Chaque essence synthétisée varie en fonction du sol et du climat (humidité, soleil..), des conditions rencontrées lors de son développement, des insectes.
Les plantes locales fournissent ce dont le corps qui vit sur ce lieu à besoin.

Exemple, là où il y a beaucoup d’humidité, poussent les saules, la reine des près, plantes qui soignent les refroidissements, les rhumes, les douleurs rhumatismales.

Les plantes du biotope local, sont parfaitement adaptées à votre corps et aux agressions qu’il subit.

Pourquoi aller chercher ailleurs, le plus simple est aussi, le jardin, le balcon, le jardin des amis. Vous faites du bien à votre corps en étant en symbiose avec votre environnement, avec une empreinte carbone nulle, du travail équitable, du respect des ressources sans parler de la qualité du traitements de ces plantes (gélules… mais cela fait partie d’un autre article).

Revenir aux choses simples, efficaces, faciles, écologiques, économiques, voilà ce que je vous propose tant dans les soins que dans les ateliers

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